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"Le libraire américain Barnes and Noble a annoncé des pertes très importantes de l'ordre de 34% sur les quatre premiers mois de l'année sur ses activités NookMedia. Les tablettes qui avaient dangereusement mis en difficulté l'entreprise en fin d'année ne seront plus fabriquées qu'avec des licences pour d'autres partenaires s'il y a lieu, Barnes and Noble se concentrant sur ses seules liseuses/ livres électroniques."

"Le grand libraire américain Barnes & Noble ne sera pas scindé en deux. Du moins, pas pour le moment. Mardi 20 août, Leonard Riggio, président du conseil d'administration, premier actionnaire et fondateur de la chaîne, a indiqué avoir renoncé à son projet de rachat des 674 librairies situées aux Etats-Unis. "Je pense que c'est dans le meilleur intérêt de la société", a-t-il simplement indiqué. L'annonce, qui a fait plonger l'action de plus de 12 %, mardi, à Wall Street, intervient à un moment charnière pour Barnes & Noble. Le 8 juillet, son PDG, William Lynch, a été contraint à la démission en raison de l'échec de sa stratégie sur les livres électroniques. Un raté qui s'est traduit par de lourdes pertes : lors de son dernier exercice fiscal, clos fin avril, elles se sont élevées à 155 millions de dollars (115,7 millions d'euros)."

Commentaire d'Aldus 2006 : "Ultime épisode semble-t-il de la saga Nook Media de la chaine de librairie américaine Barnes and Noble, celle-ci va en effet se séparer de sa filiale début 2015. L'objectif est d'assurer à Nook Media une autonomie propre avec une recapitalisation. L'annonce a été faite lors de la publication des résultats de 2014. Les ventes de Nook (tablettes et liseuses) ont été particulièrement touchés, en baisse de près de 45% à 260 millions de dollars pour l'année. La société a perdu 218 millions de dollars en 2014. On comprend mieux l'annonce il y a quelques semaines d'un partenariat avec Samsung pour des ventes de tablettes GalaxyTab pour assurer l'année" [http://aldus2006.typepad.fr/mon_weblog/2014/06/barnes-and-noble-se-separe-de-nook-media.html].

"Avec l'appui de Google, Barnes & Noble attaque Amazon sur l'un de ses terrains de prédilection: la livraison. Depuis le jeudi 7 août, le grand libraire américain (près de 1.400 points de vente dans tout le pays) propose de livrer le jour-même les livres et magazines commandés sur son site Internet. Si cette option est déjà disponible chez son grand rival, son prix, à partir de 5,99 dollars, la rend peu intéressante pour ces achats. Les clients de Barnes & Noble pourront, pour le moment, en profiter gratuitement."

"Les très mauvais résultats annoncés par Barnes and Noble hier scellent malheureusement le destin des livres électroniques et tablettes Nook. Les ventes de ses tablettes ont été très médiocres en fin d'année face à celles d'Apple, Samsung ou Amazon. Pour le troisième trimestre (de novembre 2012 à janvier 2013), les ventes des activités liées au Nook ont chuté de 26% (pour s'élever à 316 millions de $) et les pertes se sont aggravées, multipliées par deux (190,4 millions de $). La baisse des ventes de liseuses et tablettes n'a pas été compensée par la légère hausse des ventes de contenus numériques (+6,8%). Sur un marché américain qui commence à être saturé en livres électroniques/liseuses (entre 15 et 20% des américains en possèdent!) et les méventes sur ses tablettes, l'heure est à une stratégie différente."

"Barnes & Noble a tenu à prévenir ses investisseurs et actionnaires des mauvais chiffres de sa branche Nook avant l'annonce officielle de ses résultats financiers. La chaine de distribution de livres devrait annoncer de lourdes pertes. Les livres numériques, les readers et tablettes Nook ont rapporté moins de 3 milliards de dollars. Ces trois secteurs devraient accuser une perte de 262 M$ en 2012 et début 2013 devrait être encore pire. Les ventes pendant la période des fêtes n'ont pas été très bonnes. Elles ont chuté de 12,6% par rapport à l'année précédente et elles n'ont généré que 311 M$. "

"Face à la demande réclamant parfois des offres bundle, couplant les versions papier et numérique d'un bouquin, la chaîne de librairies américaine Barnes & Noble lance son opération Sync Up aux États-Unis. Dès à présent et jusqu'à Noël, cette offre propose aux clients achetant un livre de poche de recevoir la version ebook du titre pour 4,99 $."

"Selon une étude sur les ventes de liseuses et de tablettes d'Amazon et de Barnes & Noble, les villes les plus culturelles ne sont pas les plus digitales. Les trois villes américaines les plus équipées en liseuses Kindle (Amazon), sont les villes universitaires de Lexington (Kentucky), Ann Arbor (Michigan), et Anchorage (Alaska), avec 30 à 40 % d'achats de liseuses sur la totalité des achats électroniques effectués dans chacune de ces villes. Une étude publiée par le site comparatif de prix Priceonomics, sur les ventes de tablettes et liseuses Nook (Barnes & Noble), et Kindle (Amazon), aux Etats-Unis (http://priceonomics.com/)."

"L'association avec Barnes & Noble de Microsoft prête à sourire. Le géant de Redmond, plus connu sous le nom de Microsoft, n'est pas tout à fait un premier venu dans le domaine du livre numérique. Historiquement, il a même joué un rôle qu'il ne faut pas négliger dans les tentatives de créer son propre format de livre numérique, le LIT. Mais il ne faut pas non plus oublier que Microsoft et B&N sont encore... en procès, pour violation de brevets."

"Après Amazon, dont je contais les "mésaventures" il y a 15 jours ici, c'est au tour de Barnes and Noble de perdre des marchés à cause de son refus de rendre sa liseuse Nook accessible aux personnes aveugles et malvoyantes. La Sacramento Public Library, en Californie, propose à ses usagers des Nook, ce qui lui a valu de faire face à une plainte de la part de la National Federation for the Blind (NFB - la plus importante organisation représentative des personnes déficientes visuelles aux Etats-Unis)."

"Filiale de la chaîne américaine Barnes & Noble, Nook devient l'application de vente de livres numériques de l'appstore de Windows 8, la dernière version du système d'exploitation de Microsoft pour tablettes et ordinateurs, selon un communiqué publié le 25 novembre. Elle est disponible dans 32 pays, dont la France, et diffuse presse et livres."

"Barnes & Noble le plus grand libraire américain teste l'Espresso book Machine, une machine d'impression de livres à la demande (POD) qui convertit un livre numérique en livre papier relié. Les machines ont été installées dans trois villes américaines. L'objectif est de tester l'intérêt des consommateurs. Les lecteurs ont la possibilité d'imprimer des livres du domaine public et des productions personnelles."

"Barnes & Noble vient de conclure un partenariat aux Etats-Unis avec Maker Faire, l'évènement du magazine Make. Les 650 points de vente américains de la chaîne de librairies vont accueillir des Mini Maker Faire qui proposeront trois types d'activités. Le Make Workspace permettra de découvrir les activités du maker de base comme la robotique, l'impression 3D et la programmation. Les évènements Meet the Maker proposeront des rencontres de makers locaux, tandis que Make & Collaborate fera découvrir les processus de prototypage."

"Selon des documents internes cités par le site Techcrunch, Microsoft proposerait 1 milliard de $ au libraire américain."

"Microsoft, en investissant 300 millions de dollars dans l'édition numérique du libraire Barnes & Noble, s'offre une application de lecture maison pour les futures tablettes sous son système Windows 8, et quelques recettes à glaner dans ce secteur en pleine expansion."

"L'idée serait de demander aux éditeurs d'insérer une puce NFC dans leurs éditions papier contenant toutes les informations et critiques disponibles sur le site Barnes & Nobles. De leur côté les clients se rendant dans l'une des librairies B&N avec leur Nook n'auraient qu'à toucher un livre pour voir s'afficher des informations et éventuellement décider d'acheter l'édition numérique ou papier."

"Le libraire américain Barnes & Noble a récemment commencé à dévoiler des statistiques concernant les habitudes de lecture des utilisateurs de ses liseuses numériques Nook, tandis qu'Amazon le fait depuis déjà quelques temps pour le Kindle. Une situation qui met en lumière le potentiel de ces terminaux mobiles pour donner de précieuses informations non seulement aux vendeurs, mais également aux éditeurs d'ouvrage."